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ou de terre, il utilisera les signaux suivants, soit ensemble, soit séparément.

Pendant le jour.

1° Canon ou autre signal explosif à intervalles réguliers d’une minute environ ;

2° Signal de détresse du Code international indiqué par N. C ;

3° Signal à distance consistant en un pavillon carré ayant au-dessus ou au-dessous un ballon ou tout ce qui peut y ressembler [1] ;

4° Le signal à distance consistant en un cône ayant au-dessus ou au-dessous un ballon ou tout ce qui peut y ressembler ;

5° Un son continu produit par tout appareil en usage par temps de brouillard.

Pendant la nuit.

1° Canon ou autre signal explosif à intervalles réguliers d’une minute environ ;

2° Lueurs (telles qu’en peuvent produire un tonneau de goudron ou d’huile) ;

3° Fusées ou grenades lançant des étoiles de toute couleur ou de toute nature, lancées une à une à de courts intervalles ;

4° Un son continu produit par tout appareil en usage par temps de brouillard.

LES EMBARCATIONS DE SAUVETAGE DU « TITANIC » SONT PARÉES.

Lorsque le capitaine Smith apprit que l’eau envahissait le navire, il donna promptement l’ordre de parer les embarcations de sauvetage et, plus tard, d’y faire embarquer les femmes et les enfants. Entre temps, des fusées de détresse étaient lancées à de fréquents intervalles.

C’est à ce moment que le manque d’exercice se révéla de la façon la plus évidente :

Aucun dispositif pour le chargement des embarcations ;

Grande indécision quant au pont où elles seraient chargées ;

  1. Ceci est simplement un signal de code et non un des signaux de détresse indiqués dans les règles de route dont l’usage, s’il n’est pas nécessité, entraîne des pénalités pour le capitaine de navire d’où il a été lancé.