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Les vénérable-maître, surveillants et maître des cérémonies sont tenus d’étudier leurs cahiers et d’apprendre par cœur les formules qui y sont contenues. Ils ne pourront néanmoins se dispenser d’avoir dans chaque travail le cahier du grade sous les yeux, afin qu’il ne soit jamais fait aucun changement dans le cérémonial et dans les formules. Après chaque travail, ils seront rendus au secrétaire, qui en a le dépôt.

Aucun frère ne peut avoir en sa disposition les cahiers des grades, ni les instructions qui y sont relatives. Le secrétaire pourra les confier à ceux qui doivent y étudier leurs fonctions, mais à nul autre sans un ordre exprès du vénérable-maître, et aucune loge n’en peut donner communication à aucune autre loge sans permission du directoire.

Les frères, en cas de voyage, sont tenus d’en prévenir le vénérable-maître et le frère secrétaire, et de se pourvoir d’un certificat et de lettres de recommandation pour les loges qu’ils voudront visiter ; ils paieront pour le premier la taxe établie.

À chaque assemblée, tant de réception et de cérémonie que de délibération, le président doit faire présenter le tronc des aumônes à tous les frères, et surtout aux nouveaux reçus ou affiliés.

Un frère qui n’aura assisté qu’à une ou deux assemblées pendant toute une année sera tenu d’indemniser les pauvres de ce qu’il leur aurait destiné s’il eût assisté plus fréquemment aux assemblées.

Chaque loge réunie aura dans son local un tableau des officiers et membres du grand-directoire national, du directoire écossais, de la grande-loge écossaise et de la loge, dans l’ordre indiqué dans le chapitre des membres d’une loge réunie.

En cas de maladie d’un frère, on ne se reposera pas sur le seul frère élémosinaire du soin de le visiter ; tous ceux qui en auront le loisir lui rendront les devoirs de l’amitié maçonnique dans ces moments où le vulgaire n’en connaît plus. Ils s’informeront cependant auparavant si les visites n’incommodent pas le malade ou ne causent pas quelque gêne ou dérangement dans les soins que sa maladie exige.

En cas de mort d’un frère de la loge, le vénérable-maître indiquera une assemblée particulière dans laquelle il rendra compte des qualités du défunt, en s’étendant surtout sur celles qui constituent le bon maçon. Il ne taira pas même ses défauts, mais il n’en parlera que pour en gémir et avec tout le ménagement