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avoir fait part au vénérable-maître en particulier. Après les informations requises, on tiendra le scrutin, qui ne pourra en aucun cas se faire le même jour que la proposition. S’il est unanimement favorable, on fixera le jour de la réception ; le proposant en avertira le candidat, et le présentera au vénérable-maître, qui l’exhortera à se rendre de plus en plus digne de la faveur que la loge lui accorde.

Un frère qui voudra avancer en grade commencera par en prévenir le vénérable-maître, et si c’est pour le quatrième grade, il en préviendra le député-maître ; il se fera ensuite proposer dans la loge du grade qu’il demande ou par eux, ou par quelque autre frère, qui présentera, avec la proposition par écrit, les certificats de présence expédiés par le secrétaire sur les protocoles de la loge et les quittances du frère trésorier comme quoi il a satisfait à ce qu’il devait à la loge et à la grande-loge écossaise. Dans la première délibération, si rien ne s’oppose à son admission, on fixera le jour pour son examen sur les grades qu’il a déjà reçus, et ce n’est qu’après cet examen qu’on fera le scrutin définitif de son admission au nouveau grade qu’il demande.

Les membres d’une loge réunie ne peuvent recevoir aucun grade que dans celle à laquelle ils appartiennent, à moins que le vénérable-maître, conjointement avec le comité écossais, ne leur en ait accordé la permission ; si un frère néglige de demander cette permission, il ne sera pas reconnu dans son nouveau grade, et même, selon le cas, il pourra être rayé du tableau.

Les apprentis et compagnons doivent être découverts pendant le travail, et doivent faire la garde intérieure de la loge. Dans les délibérations ils n’ont que la voix consultative, si le vénérable-maître leur demande leur avis.

Le grade de maître écossais est exclusivement affecté au régime rectifié. C’est par cette raison que, lorsqu’on le confère ou qu’on tient loge d’instruction de ce grade, on n’ose y faire assister aucun visiteur d’un autre régime, quelque grade qu’il ait. On ne peut le donner qu’à un frère qui appartient à une loge réunie, sous quelque dénomination que ce soit, qui y oblige à payer annuellement l’écu d’ordre.

Lorsqu’un frère aura été reçu régulièrement maître écossais, le vénérable-maître de la loge, ou tel autre frère qu’il commettra pour cela, pourra lui communiquer sans aucuns frais ni cérémonies tous les grades dénommés supérieurs dans les autres