rang ni honneur, son nom, ses armes, ainsi que toute la postérité de fils de Matignon et de fille de Monaco. Ainsi M. de Monaco vendit sa dignité et sa fille à un prix très élevé et se réserva de retenir cette dignité s’il avait un fils. Toutes ces concessions n’eurent pas de suite, elles furent énoncées par un brevet du 24 juillet 1715. Le 20 octobre suivant, six semaines après la mort du roi, le fils de Matignon épousa à Monaco la fille aînée de M. de Monaco.
La maison de Grimaldi s’éteignit dans les mâles en 1731 et porta la principauté dans la famille de Matignon, qui prit alors le nom et les armes des Grimaldi.
Le tome XII de la grande collection des Actes et documents relatifs au grand électeur complète le tome XI, publié par le même éditeur, et nous conduit jusqu’en 1672. Rappelons que le tome XIII, paru antérieurement, est consacré à la période suivante (1672-1675).
Le volume a été composé avec le même soin que les précédents. Les introductions des différents chapitres sont suffisamment courtes et substantielles ; peut-être pourrait-on leur reprocher de se réduire, par endroits, à une sorte de table des matières développée ; mais cette critique ne s’applique qu’à quelques passages. L’abondance des documents a obligé l’éditeur, bien que le volume ait près de mille pages, à rendre moins nombreuses les copies intégrales, imprimées en gros caractère, et à se contenter le plus souvent d’une analyse, qui d’ailleurs suit le texte de très près.
M. Ferd. Hirsch publie aussi dans l’{{lang|de|Historische Zeitschrift une monographie sur le principal conseiller du grand électeur Otto von Schwerin. Ce travail, qui est un commentaire abondant, précis et impartial des documents, remplit heureusement une lacune, et rendra de réels services à ceux qui étudient l’histoire du Brandebourg au XVIIe siècle.
Le P. Brabant nous était déjà connu par un mémoire remarquable sur Régnier au Long-Col, duc de Lotharingie, et une étude savante sur le Grand Conseil de Philippe le Bon. Il publie aujourd’hui le résumé du cours d’histoire politique interne de la Belgique qu’il fait aux élèves du collège N.-D.-de-la-Paix à Namur.
