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Déjà affaibli par des maux corporels et par la vieillesse, enfin complètement exclu des affaires, Louis chercha un refuge dans la communauté de Saint-Bernard. Renonçant aux splendeurs du monde profane, il se retira dans l’abbaye cistercienne de Barbeaux, appelée aussi Saint-Port, qu’il avait fondée lui-même. Cette démarche répond tout à fait au caractère du roi, à sa grande piété et à son désir de trouver enfin la paix vainement cherchée jusqu’alors. Nous acceptons donc sans crainte le témoignage de la chronique de Mailros, monastère anglais de l’ordre de Cîteaux, qui, par cette raison, puisait assurément à bonne source</ref>Plus haut, p. 277, note 3.</ref>.

Ainsi, Louis VII quitte la scène historique sans laisser un vide ; au contraire, il était déjà de trop dans un règne si différent du sien, mais auquel appartenait l’avenir.

Al. Cartellieri.
     (Sera continué. )