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Tu as aimé un jardinier (?), préposé à la garde du verger de ton père, 65 qui, sans cesse, t’apportait des présents choisis (?), et, chaque jour, parait tes plats ; or, tu as levé les yeux sur lui, et, l’ayant abordé : « Mon jardinier, (lui as-tu dit), mangeons, veux-tu, tes concombres (?), étends la main et porte-la sur nos trésors (?). » 70 Le jardinier t’a répondu : « Que me veux-tu ? Ma mère, ne les fais pas cuire, je n’en mangerai pas, car, elle est funeste ( ?) et pernicieuse ( ?), la nourriture que je prendrais. Qui l’effleure seulement (?) est secoué par la fièvre ( ?) [1]. 75 Toi, tu as entendu cela, ……………… alors, tu l'as frappé, tu l’as rendu infirme (?), tu l'as cloué sur son lit de repos ; il ne monte ni ne descend ……………… Or, à présent, tu m’aimes moi, comme eux… » 80 La déesse Istar, ayant entendu cela, entra en colère et monta vers les cieux. La déesse Istar se présenta devant Anu, son père, devant Antu, sa mère, elle se présenta et parla ainsi : « Mon père, Qilgamès m’a outragée (?). 85 Gilgamès s’est porté juge de mes trahisons (?), de mes trahisons (?) et de mes méfaits (?). » Anu, ayant ouvert la bouche, parla et dit à Istar, la grande déesse : « Assurément, toi tu l’as provoqué ………

  1. Mot à mot : « dont la surface de contact (?) est recouverte du feu de la fièvre (?). — Ce passage contient plusieurs allusions obscènes.