COMMENT dus dans la nuit
(i).
s’est
FORMÉ l’uNIVERS.
Le matin
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même
d’ailleurs,
dans son
acceptation naturelle et ordinaire, le matin où le soleil monte
à l’horizon pour croître en lumière et en chaleur, représente
un
état de choses meilleur et plus parfait
jour, à son déclin, fait place
que
le soir
où
le
aux ombres de la nuit. Or, dans
œuvres de la création. Dieu procède toujours du moins au plus parfait. Le commencement ou le soir de chaque jour, prend naissance sur un état de choses moins bien ordonné que celui qui est témoin de la tin ou du matin les
parfait
de ce même jour. Ajoutons une dernière considération. Moïse, après avoir dit que Dieu accomplit son œuvre en six jours, ajoute qu’il se reposa le septième. Or ce septième
comme
jour,
le
remarque saint Augustin, n’a
Dies autem septimus sine vespera
ni soir, ni cou-
nec hahet occacher sum (2), et représente toute l’époque qui a commencé après la création de l’homme et qui dure encore. Le vénérable Bède professe la même opinion l’écrivain sacré n’a pas
est,
parceque ce jour n’a point de qu’aucun terme ne le limite. » Si donc le septième jour, né du vivant d’Adam, dure encore, comprenant tous les siècles écoulés depuis le premier homme, pour quelle raison les six jours précédents seraient-ils d’une autre nature assigné de soir au septième jour
«
fin et
dans le court espace de vingt-quatre septième comprend des milhers et des
et se renfermeraient-ils
heures, tandis que le milliers d’années
(1)
?
M’“ de Roys. Petit résumé de géologie. Introduction, p. 11, in-18,
de 168 pag. Paris, Victor Palmé.
L’ombre sur
les gazons, se séparant
du jour.
Rend à tous les objets leur teinte et leur contour. Le rayon du soleil, comme une onde éthérée. Rejaillit de la terre à sa source azurée
L’horizon resplendit de joie et de clarté.
Et ne se souvient plus d’un peu d’obscurité. (Lamartine, Bénédiction de Dieu). (2)
Confess.
Hamard,
lib.
XIII, cap.
locis citât is.
XXXVI,
cité
par M. Pozzy et par
M.
l’abbé