l’autre
des formes
précédentes,
est
relative à la durée de
La
raison liuniaine semble se refuser à admettre qu’une œuvre aussi gigantesque, aussi formidable,
l’œuvre créatrice.
pu s’accomplir dans un
ait
délai aussi restreint
que six
fois
vingt-quatre heures. Sans doute rien n’est impraticable à la toute-puissance de Dieu mais Dieu a-t-il besoin de se pres :
ser ? L’Éternel a-t-il à compter avec le temps ? Les siècles à ses pieds
torrent s’écoulent.
au temps d’enfanter
dit
Il
comme un
Et rÈternitc docile, Jetant les siècles par mille,
Los répand sans
les
compter. (L.martixk.)
Cette difficulté qui, à certaines époques, a préoccupé et peut-être arrêté plus d’un esprit sérieux,
n’a plus grande importance aujourd’hui. Il n’est presque personne qui fasse difficulté de prendre le moi jour dans le sens métaphorique qu’il a souvent dans notre langue aussi bien que son équivalent dans la langue hébraïque.
en textes où
le
mot jour
— L’Ecriture
est pris
sainte abonde manifestement dans cette
«jour du Seigneur, le «jour du Jugement, » « le « jour de la colère, ” ne signifient pas assurément des jours proprements dits, mais des temps, des époques d’une durée quelconque (i). Il y a mieux. Au 4® verset du second chapitre de la Genèse, Moïse en résumant tout le récit qui fait l’objet du premier chapitre, mentionne « le jour où Dieu a créé le Ciel et » la Terre « Telles sont les générations du Ciel et de la Terre quand acception le «
le
jour de la vengeance,
ils
furent crées
au jour
le ciel et la terre...
(1)
M. Pozzy
(2) D"’
p.
367.
Molloy
— Istæ
(
2
(i"’, yoni)
où
le
Seigneur Dieu créa
^ )
Lrx terre et le récit biblique de la création.
Géologie
et
Révélation, traduction de M. l’abbé Hamard,
sunt generationes cœli et terræ in creari ea in die facere
Dominus Deus terram
et
cœlum (Walton).