COMMENT
s’est
FORMÉ LüNIVERS.
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Le fourmillement dans innombrables monstres marins inaugure cette création nouvelle, en marc[ue le commencement ou le soir. Elle se continue par le premier éveil des échos de l’atmostinuer à remplir les eaux et la Terre. les oncles des
phère jusque là silencieuse, aux chants joyeux de mille bourdonnement de mille insectes. Elle se ter-
oiseaux, au
mine enfin par le matin de la bénédiction divine pour la mière fois répandue sur la nature vivante. Tel est le
pi’e-
cin-
(juième jour.
La création animale entre, au jour suivant, dans une deuxième phase. Les grands mammifères, les bestiaux, les animaux rampants, les bêtes fauves apparaissent. Dieu juge bonne aussi cette œuvre plus récente. Le séjour terrestre est
en état désormais de recevoir l’hôte royal auquel
il
était
commencé son sixième jour. Dieu le complète et le termine quand, de la poussière du sol et sous rinsufilation divine, sort l’Homme créé à l’image de destiné.
Après avoir
ainsi
Dieu. Qu’ils dominent,
mâle
femelle ensemble, sur les
et
poissons de la mer, sur les volatiles du et sur tous
les
êtres
ciel,
sur les bestiaux
qui vont marchant attachés au sol
!
croissent et multiplient, qu’ils remplissent la Terre et
(fu’ils
avec toute la nature vivante et véC’est là l’œuvre finale qui complète et couronne la création entière, le terme le qu’ils se l’assujétissent
gétale
cgi’elle
porte en ses flancs
!
du travail divin. Et le Créateur qui avait estimé “bonne» chacune de ses œuvres antérieures, juge plus
excellent
celle-ci parfaite,
bonum
valde.
IV.
DE EA DUHÉE DE L’ŒUVRE CRÉATRICE. LA LUMIÈRE.
La première
LA PRÉTENDUE VOUTE SOLIDE DU CIEL. difficulté qui se
présente à l’esprit, sinon la
plus sérieuse, à la lecture du récit de Moïse dans l’ime ou