même d’apprécier sainement dans la Genèse, se rapportent à l’ordre scientifique, il faut être à même de la lire, sinon dans la langue originale, du moins dans une traduction tout à fait littérale. M. Pozzy donne, nous l’avons dit, en tête de la seconde partie de son livre, une traduction française du premier Il suit
de là que, pour être à
la portée des expressions qui,
chapitre des saints Livres faite directement sur le texte hébreu. Cette traduction, circonstance remarquable, correspond souvent presque mot pour mot, avec la version latine interlinéaire qu’écrivait
Brian Walton dans M. Pozzy n’a pas personnellement certifié. C’est là,
au
xvii® siècle
sa Bible polyglotte en huit langues(i), que
—
il nous l’a assurément, une grande garantie d’exactitude.
consultée,
pour discuter fructueusement un texte, On nous saura donc gré, peut-être, de citer ici le premier chapitre de la Genèse, non pas à la manière... humoristique de M. Léon Brothier ou de M. Camille Flammarion, mais en le transcrivant intégralement, et en mettant en regard et la version littérale latine de Walton et la traduction française de M. Pozzy. On aura ainsi sous les yeux l’objet même du litige, mais réintégré en quelque sorte dans son état primitif et dépouillé de la part Il
n’est pas inutile,
d’avoir ce
texte sous les yeux.
d’interprétation qu’y avaient introduite les préjugés scientifi-
ques d’un autre temps.
(1)
Cette Bible polyglotte contient les textes
grec (Septante)
(111),
hébreu
(1),
latin (Vulgate){ll),
clialdaïque (IV), hébréo-samaritain (V), samaritain (VI),
syriaque (VII) et arabe (VIII).
Chacune de ces traduction littérale
est
accompagnée de sa
excepté le texte hébreu
dont la traduction
versions, autre
latine en regard,
que
la Vulgate,
en latin est interlinéaire.
L’ouvrage complet forme huit épais volumes in-folio au millésime de 1657 Londini, imprimebat
Thomas
Roycroft.