et celle de la science, entre les faits et les théories scientifiques aujourd’hui reçus et le tableau grandiose, mais sommaire, que l’auteur de la Genèse nous donne de la formation du monde.
Bien des auteurs, du reste, ont, sous des aspects divers, envisagé la question des rapports de la Bible et de la science contemporaine.
Le docteur en théologie Henri Reusch, professeur à l’université de Bonn a, l’un des premiers, abordé le sujet. Il se place surtout au point de vue théologique, et pose les principes au moyen desquels on peut distinguer aisément ce qui, dans le texte sacré, se rapporte directement au dogme, et ce qui n’en est que l’accessoire, la forme littéraire, l’expression en langage populaire et partant accessible au plus grand nombre, dans le pays et au temps où écrivait Moïse[1].
Mgr Meignan, évêque de Châlons, a donné en 1869, en un fort volume in-12, une application à la géogénie et plus spécialement à la création de l’homme et à la chronologie des premiers âges, des principes posés par le Dr Reusch[2].
La Question de la chronologie biblique a été traitée d’une manière supérieure par le R. P. de Valroger, de si regrettable mémoire, en une série d’études publiées dans la Revue des questions historiques[3]. Le même auteur donnait, peu de temps après, une éclatante réfutation de ce qu’on est
- ↑ La Bible et la Nature ; leçons sur l’histoire biblique de la création dans ses rapports avec les sciences naturelles, publiées en Allemagne avec l’approbation de l’autorité ecclésiastique par le Dr Henri Reusch, et traduites en français sur la 2e édition allemande par l’abbé Xavier Hertel, prêtre du diocèse de Rouen. — Un vol. in 12 de XII, 612 p. 1876, Paris, Gaume frères et Dupré.
- ↑ Le monde et l’homme primitif selon la Bible, par Mgr Meignan, évêque de Châlons-sur-Marne. Un vol. in-12, de XVIII, 403 pag. 1869, Paris, Victor Palmé.
- ↑ L’âge du monde et de l’homme d’après la Bible et l’Église, par H. de Valroger prêtre de l’Oratoire. Un vol. in-18, de 148 pag. 1869, Paris, E. de Soye.
