L’un des fils de M. de Bonald, Victor, frère du cardinal, fit paraître, en 1835, un opuscule qui eut son jour de notoriété. Il s’intitulait : Moïse et les géologues modernes ou le récit de la Genèse comparé aux théories des savants sur l’origine de l’Univers, la formation de la Terre, etc.[1] Ce titre était heureusement choisi. L’on n’avait pas fait encore grands rapprochements entre les théories géogéniques, alors toutes nouvelles, et la Genèse dont l’interprétation à ce point de vue était encore bien obscure ou plutôt n’existait pas. La publication de M. de Bonald eut donc, grâce à son titre, un certain succès de curiosité, lequel ne tarda pas à faire place au dédain et à l’oubli quand, de la lecture du frontispice, on eut passé à celle de l’ouvrage lui-même.
Ce n’était qu’un pamphlet. Du style, du trait, des bouta-
- ↑ Un vol. in-18, de XIV, 300 p. 1835, Avignon, Seguin, aîné.