DU ROI VICTOR EMMANUEL II
ET DU COMTE DE CAVOUR
La formation de l’unité italienne tient presque entière dans les pages qui suivent.
D’abord, l’entrée en relations du comte de Cavour avec le prince Napoléon ; puis, après les entrevues de Plombières, que l’Empereur a provoquées et dont M. de Cavour rend au Roi un compte détaillé, la marche qu’il adopte, et, selon le plan qu’il a arrêté, le développement de son action. On peut suivre, jour par jour, l’action parallèle de l’Empereur et de son cousin, le prince Napoléon. Les lettres de l’Empereur qui font défaut ici feront l’objet d’une publication spéciale.
Celle-ci comprend une première partie allant de 1857 aux préliminaires de Villafranca dont le prince Napoléon a donné dans la Revue un récit personnel [1] .
FRÉDÉRIC MASSON.
- ↑ Sous le titre : Les préliminaires de la paix, 11 juillet 1859, Journal de ma mission à Vérone auprès de l’empereur d’Autriche, Revue du 1er août 1909).
Certaines des lettres du comte de Cavour au prince Napoléon ont été publiées par Chiala, tome III et tome VI des Lettere edite ed inedite de Cavour. Il a été indispensable de les reproduire en entier pour donner l’histoire complète du drame.