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guerre, elle a été réduite à 0,9 dans les années 1920 et 1921. Cette diminution semble avoir pour causes principales : une surveillance plus active des ingénieurs français ; la généralisation absolue du boisage systématique ; l’introduction de nouveaux appareils de sécurité, et enfin, la construction de laboratoires d’essai perfectionnés.

Ces laboratoires, création française, ont pour but principal de vérifier et d’éprouver les différentes pièces dont peut dépendre la vie du personnel. Ils effectuent des essais périodiques sur les câbles d’extraction, de traînage, d’équilibre ; sur les amarrages de câbles d’extraction, etc… Ils procèdent aussi à des recherches d’ordre scientifique et de longue haleine dont les résultats auront pour conséquence des perfectionnements de fabrication. Aucun laboratoire de ce genre n’existait aux mines de la Sarre sous l’Administration prussienne. Projetés et construits pendant le courant de l’année 1920, ils rendent déjà d’importants services.


A l’époque de l’Armistice, le salaire des ouvriers mineurs n’était pas en rapport avec les conditions économiques nouvelles. Il en résulta, au début de la période du contrôle des mines de la Sarre par les Français, et pendant quelques mois après la prise de possession des mines, toute une série de revendications, auxquelles satisfaction fut donnée d’une façon échelonnée de mars 1919 jusqu’au mois de juillet 1920 ; à ce ce moment l’introduction du franc pour le paiement des ouvriers amena plus de stabilité.

C’est ainsi que par des augmentations successives consenties en mars, juin, août, septembre, octobre, décembre 1919, janvier, février, mars, avril 1920, le salaire moyen des ouvriers a passé de 10 marks en 1918, à 46 marks 75 en juin 1920 ; le salaire moyen des ouvriers piqueurs a passé, dans la même période, de 13 marks 10 à 58 marks 24.

Les tarifs de salaires en francs, furent fixés au 1er juillet 1920, sur la base d’un salaire moyen de 23 francs pour les ouvriers piqueurs, qui était à l’époque le salaire des ouvriers de même catégorie en Lorraine. Ces tarifs sont restés aussi élevés jusqu’en mars 1921, où ils ont été réduits de 4 francs pour les piqueurs, et de 3 fr 50 dans l’ensemble. Le 1er décembre 1921, nouvelle