Le Rhin d’aujourd’hui n’est pas seulement le pays des vieux souvenirs historiques et des associations de charité, mais aussi et surtout un pays de fameux développement économique. J’ai hâte de le dire avec vous, et leur part faite aux choses de l’imagination et du cœur, qui seront éternelles sur le Rhin, je me réjouis que nous portions notre étude sur cette puissante activité de l’industrie et du commerce.
L’idée professionnelle, le souci de produire et d’échanger, voilà le principe autour duquel s’organise toute la vie rhénane. Vous connaissez la multitude de ses syndicats et de ses coopératives. Pas d’ouvrier ou d’employé, d’industriel ou de négociant, de grand propriétaire ou de paysan qui ne fasse partie d’un groupement corporatif ; pas de village, de cité ouvrière ou de ville commerçante qui n’ait ses bureaux de syndicats, ses commissions et ses réunions de travailleurs ou de patrons.
De ce fourmillement d’activités les gens d’outre-Rhin tirent grand argument : « Voyez, disent-ils, ce que la Prusse a fait de la Rhénanie… » Ils citent avec orgueil des chiffres, des chiffres