surface de l’astre éteint, de même que les pierres du ciel lorsque, dans leur course errante, elles rencontrent à toute vitesse l’atmosphère supérieure raréfiée de la terre s’y échauffent à tel point par leur frottement contre l’air, qu’elles deviennent incandescentes en formant les étoiles filantes.
Toutes ces théories de chocs et de rapprochements d’astres ont ceci de commun qu’elles expliquent bien pourquoi, — ainsi qu’on l’a constaté, — les Novæ apparaissent le plus souvent dans le plan de la Voie Lactée, là où la matière sidérale est la plus abondante.
Il est enfin une théorie récente des Novæ qui aura peut-être un jour une brillante fortune, mais qu’on ne saurait encore discuter, faute de bases précises d’appréciation : c’est que les Novæ seraient causées par l’explosion soudaine de l’énergie intra-atomique qui, sous des influences cosmiques mal précisées, se libérerait dans les astres à un moment donné. Ici nous nageons dans l’hypothèse la moins facilement contrôlable et la plus vague.
On le voit, les explications de l’incendie gigantesque des étoiles
nouvelles ne manquent pas. Ce qui est un peu mélancolique, c’est que,
quand pour élucider un phénomène, nous avons péniblement édifié
cent explications compliquées, il n’en est qu’une qui soit vraie : la
cent et unième.