Page:Revue des Deux Mondes - 1919 - tome 51.djvu/827

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
AUTOUR
DE LA
CORRESPONDANCE DE BOSSUET

I
BOSSUET ÉTUDIANT A PARIS ET CHANOINE A METZ


I. — L’EDITION NOUVELLE DE LA CORRESPONDANCE

La correspondance de Bossuet, que les abbés Urbain et Levesque font paraître depuis 1909 dans la collection des Grands Ecrivains de la France, se continue avec une ponctualité qui en fait prévoir la fin prochaine[1]. En même temps, les mêmes éditeurs publient ailleurs, aussi promptement que les circonstances le permettent, une révision critique et un recueil plus complet des Sermons, Panégyriques et Oraisons Funèbres[2]. Deux écrits de Bossuet, — théologiques, mais d’une belle théologie lumineuse et accessible à tous, — ont été réédités récemment par Mme Pératé et Vogt avec une riche exégèse[3]. Si ces publications partielles doivent entraîner

  1. Le tome X de la Correspondance de Bossuet (Paris, Hachette, 1916, nouvelle édition publiée sur les manuscrits, les copies les plus authentiques et les plus anciennes impressions, avec variantes, notes, notices, portraits) va jusqu’à la fin de l’année 1698.
  2. Œuvres oratoires, édition critique de l’abbé J. Lebarq, revue et augmentée par Ch. Urbain et E. Levesque (Paris, Desclée, de Brouwer et Cie et Hachette, t. I, 1914 ; t. III, 1917).
  3. Traité de la Concupiscence, édition conforme à l’édition originale, avec une introduction et des notes, par M. André Pératé. Paris, Bloud, 1908.— Exposition de la doctrine de l’Eglise catholique, publiée par l’abbé Albert Vogt, professeur à l’Université de Fribourg (Suisse), Paris, Bloud, 1911.