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REVUE DES DEUX MONDES.


Tourne comme une vis… Et maintenant, hagards,
Les misérables
Voudraient, pour que jamais l’Aigle, de ses regards
Inexorables,

Ne pût voir tout ce sang inutile et vermeil
Que rien n’éponge,
Et le soleil sur leur défaite, et le soleil
Sur leur mensonge,

Et la rencontre, sur les cadavres, du fils
Avec le père,
Voudraient que l’escalier, tournant comme une vis,
Entrât sous terre !


Edmond Rostand.