Pendant l’été de 1835, « G. Sand, note F. Buloz, avait disparu. » Elle était cachée à Paris dans un logement vide, « sans portes ni fenêtres, donnant sur un petit jardin. » Elle s’y réfugiait dans le jour pour y travailler loin de son logis brûlant. « Enchantée d’avoir trouvé, au centre même du bruyant Paris, la solitude, la liberté dans le calme et, le comble de ses rêve…, « une maison déserte, » elle s’empara sans hésiter du logement, et y installa son cabinet de travail, en transformant un établi de menuisier en table à écrire[2]. » Après cette retraite, elle fait un court séjour à Nohant, où Casimir, une fois de plus, lui semble intolérable, — et puis Michel de Bourges « règne, » comme dit F. Buloz, et c’est pour se rapprocher de lui qu’elle s’installe à Bourges. C’est de Paris qu’elle a dû écrire cette lettre au directeur de la Revue. Elle n’est pas datée ; F. Buloz a noté sur la première page : été 1835.
« Cher Buloz,
« Ma majesté n’est pas encore visible. Vous qui m’avez élue reine de France et de Navarre, et qui tout seul à l’unanimité