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je suis malade de revoir. En remettant les 1 000 francs à Papet pour M. de la R... F..., dites-lui, je vous prie, qu’il les remette à lui-même, mais qu’il refuse un reçu, au cas où M. de la R... voudrait lui en donner un.

« Je vous enverrai ou je vous porterai une nouvelle vénitienne. Ayez de l’argent, car je travaille ; mais, pour Dieu, sachez ce qu’est devenu Boucoiran. Ayez la bonté de faire passer la lettre ci-jointe à M. mon fils. Si vous aviez la bonté de le voir quelquefois le dimanche ou le jeudi, de midi et demi à une heure, et de lui porter quelque bâton de sucre d’orge ou quelque poignée de cerises, de ma part, vous me feriez bien plaisir...

« Adieu, soyez un brave Buloz, et comptez sur le zèle de votre ami George. »

Et le 5 juin :

« Mon cher Buloz, je vous envoie la seconde Lettre sur l’Italie ; comme elle est adressée à Alfred, j’aurais beaucoup de plaisir à ce qu’il la lût le premier ; mais comme, dans sa dernière lettre, il me mandait qu’il était prêt à partir pour les eaux d’Aix, je crains qu’il ne soit déjà plus à Paris, et je vous la fais passer, pour que vous ayez l’obligeance de la lui remettre. Après quoi vous la ferez paraître dans le numéro du 15 juin, si cela vous convient... Tenez vos comptes avec moi en règle, car nous sommes loin l’un de l’autre, et l’un de nous peut crever, — passez-moi l’expression, — avant de les avoir terminés. Vous avez dû recevoir le commencement de Jacques. Vous recevrez la suite le 20.

« Si Alfred n’est plus à Paris, ouvrez le paquet et mettez le manuscrit que je vous envoie sous presse. Faites-y les corrections de langue et d’orthographe qui seront nécessaires.

« Adieu, mon ami. Ayez la bonté de faire jeter le billet ci-joint à la poste.

« Mille amitiés.

« Tout à vous.

« George [1]. »

« 5 juin 1834.

« Je n’ai pas entendu parler des 500 francs que vous avez remis pour moi à B... »

  1. Inédite.