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Deuxième division : Gloire (pavillon du contre-amiral Le Cannelier) Dupetit-Thouars et Gueydon, avec les mêmes caractéristiques que les précédens. Ecoles des gabiers, timoniers, charpentiers, etc., ils faisaient partie de la division d’instruction de l’Océan et ne venaient se ranger sous les ordres de l’amiral Rouyer qu’en cas de mobilisation générale.

TORPILLEURS. Première escadrille : Obusier, Branlebas, Oriflamme, Tromblon, Étendard, Carquois, tous de 350 tonneaux ; Capitaine Mehl et Francis Gantier, de 800.

Deuxième escadrille : Glaive, Gabion, Fanion, Stylet et Claymore (350 tonnes).

Troisième escadrille : Catapulte, Rapière, Épieu, Bélier, Bombarde et Arquebuse (350 tonnes).

SOUS-MARINS. Première escadrille (à Cherbourg) : Archimède, Watt, Floréal, Pluviôse, Berthelot, Thermidor, Giffard, Prairial, Fructidor, Germinal et Ventôse, avec les torpilleurs Francisque, Fauconneau et Sabre comme divisionnaires.

Deuxième escadrille (à Calais) : Frimaire, Mariotte, Brumaire, Newton, Euler, Volta, Nivôse et Foucault, avec les torpilleurs Escopette et Durandal pour chefs de groupes.

Troisième escadrille (à Cherbourg) : Amiral Bourgeois, Franklin, Montgolfier.

MOUILLEURS DE MINES : Cerbère et Pluton.

Le commandant supérieur des flottilles de torpilleurs et de sous-marins était le capitaine de vaisseau Lavenir, ayant son guidon sur le torpilleur d’escadre, le Dunois.

En tout, une soixantaine de navires armés dès le temps de paix, auxquels se joindront, quelques jours plus tard, à peu près autant de petits croiseurs, paquebots mobilisés, vapeurs réquisitionnés, dragueurs, chalutiers et autre poussière navale. Nous avions en outre : 1° 12 torpilleurs stationnés à Dunkerque, avec le capitaine de frégate Saillard comme chef de groupe (guidon sur le Simoun), flottille qui passait sous les ordres de l’amiral Rouyer à la mobilisation ; 2° les escadrilles de torpilleurs et de sous-marins constituant les défenses fixes ou mobiles de Cherbourg, de Brest et de Rochefort. Voilà toutes les forces dont nous disposions dans le Nord. Inutile de faire ressortir leur impuissance, si on les compare aux 42 cuirassés, 56 croiseurs, 180 destroyers et environ 50 sous-marins que l’Allemagne était en mesure d’acheminer vers la Manche, même