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ajoute force notes laudatives. Joseph Marchener, journaliste à Ratisbonne, présente à l’Empereur le croquis de l’emplacement où s’arrêta Napoléon Ier quand il fut blessé à Ratisbonne, et demande un secours de 100 francs. On lui accorda 200 francs en 1867. Le major Niedermeyer dit qu’il est propriétaire de la colline Napoleons’ hohe où Napoléon fut blessé le 25 avril 1809. Il a fait relever la pierre où s’était assis l’Empereur et planter trois érables autour. Dans le cas où Napoléon II ! voudrait faire ériger un monument en ce lieu, il met la colline à sa disposition. On remercia le major et on refusa. Sophie von Rauchgienegger, née von Speth, offre à l’Empereur sa brochure La Papauté et l’Empire et lui écrit pour le supplier de la lire et de ne pas se laisser effrayer par le titre de cet écrit fondé sur des principes inattaquables et sur des points vraiment importans pour la haute dynastie de l’Empereur. Es ist im Interesse ihrer hohen Dynastie...

Viennent ensuite les vers et poèmes écrits en l’honneur de Napoléon le Grand et ils sont nombreux. Celui de Harnish, premier lieutenant à Neisse, se dit l’interprète des sentimens de plusieurs millions d’habitans et dépose aux pieds de l’Empereur un poème intitulé Protection et un volume de poésies où il est question de son oncle illustre... Wo von ihrem Grossen Onkel spricht. Le libraire Meyer, de Hambourg, fait hommage d’un ouvrage intitulé Les hauts faits de Napoléon et ne demande rien. Aussi reçoit-il ce mot favorable : « Sa Majesté me charge de vous faire savoir qu’elle a été sensible à cette marque de votre dévouement et je vous envoie par ses ordres, comme témoignage de sa bienveillance, une médaille d’or à son effigie (février 1854). » Le baron Plessen von Tiesenhausen de Stuttgart présente un poème intitulé Patkul et sollicite l’autorisation de dédier à l’Empereur un autre poème qui portera pour titre : La Mort de Napoléon. L’Empereur fait remercier l’auteur et refuse la dédicace.

Le docteur Carl Vogt, de Munich, fait hommage à l’Empereur de plusieurs poèmes sur Napoléon Ier et Joséphine, et ajoute : « Le manque de moyens pécuniaires, parce qu’il est aveugle et paralysé du bras droit, est cause qu’il ne peut envoyer à Sa haute Majesté Impériale tous ses ouvrages imprimés. « Il sollicite, mais en vain, un secours. Certaines demandes sont motivées par leurs auteurs sur des faits bien singuliers. Celui-ci