4 dollars et demi pour une livre sterling, alors que le pair est de 4 dollars sept huitièmes.
Le tableau suivant indique le mouvement des échanges des Etats-Unis avec la France, l’Angleterre, le Canada et la Russie, au cours des années fiscales qui se sont terminées les 30 juin 1914 et 1915 (en millions de dollars).
COMMERCE AMÉRICAIN AVEC
1915 | 1914 | ||
---|---|---|---|
La Grande-Bretagne | Exportations | 911 | 594 |
« | Importations | 256 | 294 |
« | Excédent d’exportations | 655 | 300 |
La France | Exportations | 369 | 159 |
« | Importations | 77 | 141 |
« | Excédent d’exportations | 292 | 18 |
Le Canada | Exportations | 300 | 344 |
« | Importations | 159 | 160 |
« | Excédent d’exportations | 141 | 184 |
La Russie | Exportations | 37 | 30 |
« | Importations | 3 21 | |
« | Excédent d’exportations | 34 | 9 |
Les quatre pays réunis | Exportations | 1 619 | 1 127 |
« | Importations | 469 | 616 |
« | Excédent d’exportations | 1 123 | 511 |
Ces quatre pays, au cours du dernier exercice, ont importé 1 123 millions de dollars de marchandises de plus qu’ils n’en ont vendu aux Etats-Unis, alors que, pour les douze mois précédens, l’écart n’avait été que de 511 millions. A eux seuls, ils ont absorbé plus que l’excédent total des exportations sur les importations américaines, qui, pour l’année fiscale 1915, a atteint 1 094 millions de dollars.
Ce n’est pas seulement l’accroissement du commerce extérieur qui accuse la prospérité américaine. Les chiffres des transactions enregistrées par les chambres de compensation, l’un des principaux baromètres de l’activité des affaires, sont en progrès : les mois de juin et de juillet dépassent les époques correspondantes de 1914 : près de 15 milliards de dollars contre 14 1/2, soit 3 pour 100 de plus qu’en 1914 et 10 pour 100 de plus qu’en 1913. A la Bourse de New-York, les transactions ont porté sur une quantité double de celle de l’an dernier, 14 millions d’actions au lieu de 7 : pour les sept premiers mois, 76 millions au lieu de 45 en 1914. Il est vrai qu’en