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dans ce milieu philosophique et libéral qui était celui à l’approbation duquel elle tenait le plus, car M. Necker lui adressait cette dernière lettre :

(Sans date.)

Comme le bonheur te sied bien ! Je dis cela de nouveau, comparant ta lettre du 18 à celle du 16. Je m’en tiens aujourd’hui à te dire que je vois approcher ton départ avec beaucoup d’approbation et infiniment de plaisir. Viens donc, ma chère Minette, et je désire comme toi que nous ayons à parler du héros pacificateur, après avoir tant parlé du héros victorieux. Tu trouveras son buste dans le salon à la même place où tu l’as mis.

Ainsi Mme de Staël avait, de ses propres mains, installé un buste de Bonaparte dans le salon de Coppet. Qu’est devenu ce buste ? Je l’ignore. La seule chose que je puisse dire, c’est que je n’ai trouvé aucun buste du Premier Consul, à Coppet, ni au salon, ni dans le grenier.

Haussonville.