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Magazine ! Aussitôt que tu auras n’importe quoi qui puisse être publié, envoie-le-moi, et très certainement tu le verras paraître dans l’une ou l’autre des feuilles périodiques. Ta dernière pièce a failli t’être renvoyée, par le fait d’un lecteur ignorant : mais je l’ai sauvée, et ai insisté pour sa publication. Ton ami, T. C.

Adresse tes envois à mon nom, au Café du Chapitre, Paternoster Row.


Pour M. Henri Kator.

Si vous n’avez pas oublié Lady Betty, n’importe quelle complainte, ou rébus, ou énigme sur cette chère enchanteresse, qu’il vous plaira de m’envoyer au Café du Chapitre, Paternoster Row, trouvera une place dans une revue quelconque, attendu que je collabore régulièrement à plusieurs.

Votre ami, T. CHATTERTON.


Pour M. William Smith.

Quand vous aurez n’importe quelle poésie qui puisse être publiée, en voyez-la-moi au Café du Chapitre, Paternoster Row, et très certainement elle paraîtra quelque part. Votre ami, T. C.


Pour M. Mason.

Donnez-moi une courte description en prose du site de Nash, et elle paraîtra, avec vos vers, dans une revue. Envoyez-moi aussi tout ce que vous pouvez désirer de voir publier, en me l’adressant au Café du Chapitre, Pater noster Row. Votre ami, T. CHATTERTON.


Ce jeune auteur chez qui la publication de son premier article éveille aussitôt l’idée de faire publier les travaux d’une demi-douzaine de ses anciens camarades, et qui, de cette façon affectueusement impérieuse, désigne à chacun d’eux le genre particulier de travail où il le croit capable de réussir, demandant à l’un des rébus et à un second une « description en prose, » n’est-ce point là le fait d’un enfant, mais d’un délicieux enfant plein de tendresse et d’activé bonté ? Nous comprenons, après cela, que la nièce du plâtrier Walmsley, en réponse aux questions de l’un des biographes du poète, ait déclare l’avoir toujours trouvé « infiniment gentil et obligeant, » et que, au dire du mécanicien qui logeait avec lui, « malgré son orgueil, c’était chose impossible de ne pas l’aimer. » Cet « orgueil » même, que tous les témoins s’accordent à constater chez lui, et qui l’empêchait notamment d’accepter le repas que lui offrait un de ses amis, par crainte de laisser deviner l’âpreté de sa faim, jamais ce sentiment ne s’est trouvé mêlé, dans son cœur, d’aucune ombre d’égoïsme ni de petitesse. « Rien n’était trop beau pour lui, — nous raconte la nièce du plâtrier, — et rien non plus ne pouvait être trop beau pour