J’arrive de Nivelle[1], où j’ai instruit le maréchal Gérard de la position des deux armées hollandaise et belge. Ce maréchal se concentre et avance, et si les Hollandais résistent, ils recevront une bonne leçon.
Suivant les dispositions de la journée, le Duc d’Orléans avec le général Teste se porte par la forêt, à…
Nota. — La nuit a empêché que la fin de cette dépêche ne parvienne à Paris.
Il faut rappeler à Talleyrand que Maestricht et Venloo, Dalem, la moitié de Verviers[2], etc., dont le protocole du 20 janvier attribue la souveraineté à la Hollande faisaient partie des Provinces méridionales aussi bien que Le Luxembourg, doivent, d’après le principe admis par la Conférence, faire opérer une déduction au prorata de leur valeur dans la portion de la dette des Pays-Bas qui tombera à la charge de la Belgique.
Il faut l’écrire à M. de Talleyrand.
À ce soir. — L. P.
Je veux vous dire que je crois essentiel de bien établir que l’indépendance de la Belgique serait impossible, si l’Escaut n’était pas libre, que par conséquent il faut insister positivement pour que la Conférence maintienne le principe de la liberté de la navigation des fleuves et qu’il soit notifié au Roi des Pays-Bas que cette condition est de rigueur.
À ce soir. — L. P.
Je vais me coucher, mon cher Général, après avoir écrit longuement au maréchal Gérard une lettre qui partira demain à midi seulement.
Je vous préviens que je vais demain matin à dix heures et demie faire ma visite à Don Pedro, et que je ne serai de retour