{{c|Au couchant de la monarchie
Les derniers grondemens de l’émeute coïncident, presque jour pour jour, avec l’anniversaire du règne. Douze mois avaient suffi pour qu’à l’acclamation succédât l’invective et que l’espoir exalté du début fît place à la méfiance de la masse populaire. Il nous faut quitter à présent ces bas-fonds de misère pour des régions bien différentes, j’entends pour ce monde de la Cour, auquel les mœurs de la vieille monarchie donnaient une part si importante à la direction de l’État. Là aussi, la bonne volonté n’avait été que passagère. Des factions, des « cabales, » s’étaient bientôt formées, se jalousant, se combattant, se disputant les « grâces, » le crédit, l’influence. Un an avait coulé, et tout n’était que trouble, agitation, discorde. « On dit un mal affreux de la Reine, écrit au prince Xavier de Saxe un des correspondans qui le tenaient au courant des nouvelles[3]. On regarde la Cour comme une pétaudière et on en parle avec une légèreté
- ↑ Published, October first, nineteen hundred and nine. Privilege of copyright in the United States reserved, under the Act approved March third nineteen hundred and five, by Calmann-Lévy.
- ↑ Voyez la Revue des 1er et 15 février et du 15 septembre.
- ↑ Lettres du sieur Pomiès au prince X. de Saxe. — Archives de l’Aube