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qui rappellent ceux des champs de course, il faudra en construire de semblables à ceux que l’on rencontre dans la campagne ; route dure entre deux fossés dont les terres sont rejetées en arrière ; chemin de fer entre deux fossés d’écoulement, mur en pierre sèche, etc. Après qu’au manège l’homme aura appris à se tenir à cheval et à faire usage de son sabre, il terminera son instruction dans la campagne, sur les chemins, dans les champs quand les récoltes le permettront.

Tous les officiers devront avoir suivi les cours d’une école de tir et, avant de passer capitaines, feront un stage de trois mois dans l’infanterie et dans un camp d’instruction. De même, avant de passer chefs d’escadrons, les capitaines auront dû faire un stage de six mois dans l’infanterie, au moment des grandes manœuvres et l’année suivante un autre stage de six mois dans l’artillerie lors des écoles à feu.

C’est donc l’offensive à pied, jusqu’à l’attaque à la baïonnette s’il le faut ; jointe à l’offensive à cheval jusqu’à la charge à fond, qu’il faut faire passer dans le sang de notre cavalerie. Quand elle mettra le sabre à la main, quand ses trompettes sonneront l’attaque, qu’elle se rappelle que la meilleure des évolutions, sera toujours de se lancer droit sur l’ennemi.

Terminons en citant un important document, signé le 1er février 1904 par le maréchal lord Roberts, alors commandant en chef de l’armée anglaise.

« Je désire appeler l’attention la plus sérieuse de la cavalerie, à tous les degrés de la hiérarchie, sur l’importance croissante de la partie de son service qui dépend de l’adoption des canons et des fusils à longue portée. Actuellement, la cavalerie doit être considérée non seulement comme les yeux de l’armée et l’arme au moyen de laquelle un ennemi démoralisé peut être le mieux détruit, mais encore comme l’arme qui dorénavant jouera dans la guerre un rôle dont elle n’a jamais été capable. Elle pourra remplir ce rôle lorsqu’elle sera pourvue du nouveau fusil d’infanterie, ce qui sera fait sous peu.

« Il n’est pas exagéré de dire que le changement qui s’est opéré dans son mode d’action est aussi profond que celui imposé à l’infanterie lorsque l’armement de celle-ci avec l’arbalète et la pique fut remplacé par le fusil et la baïonnette.

« A l’origine de l’organisation de la cavalerie, les régimens de lanciers ont dépendu entièrement (et les autres régimens de