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LES DÉBUTS DU CONCORDAT
Á PARIS
D’APRÈS UNE PUBLICATION RÉCENTE[1]

L’enquête sur l’histoire du premier Empire se poursuit avec un zèle toujours croissant : il semble qu’il y ait vraiment place pour chacun dans ce vaste domaine de l’activité napoléonienne. Le prestige exercé par la grande figure qui domine le XIXe siècle est tel que toute œuvre de mérite qui la met en lumière est assurée de rallier les suffrages des lecteurs, de bénéficier en quelque sorte de la popularité inséparable de la personne de l’Empereur. M. de Lanzac de Laborie, — qui nous donne aujourd’hui le tome IV de Paris sous Napoléon, — a entrepris l’étude minutieuse et complète de la société parisienne au début du siècle dernier. Il s’est attaché à faire connaître, en même temps que la vie sociale, la vie économique et morale de la capitale de l’Empire. L’Académie française a récompensé le labeur de l’historien, en décernant, dans sa séance publique du 21 novembre 1907, le premier prix Gobert à cet intéressant et substantiel ouvrage[2]. Le tome IV a pour titre : la Religion. C’est dire qu’il renferme des questions plus graves encore et plus essentielles que celles

  1. Paris sous Napoléon. — La religion, par M. L. de Lanzac de Laborie, 1 vol. in-8o ; Plon.
  2. Voici les titres des trois premiers volumes : Paris sous Napoléon. — I. Consulat provisoire et Consulat à temps, 1 vol. in-8o ; II. Administration. Grands travaux, 1 vol. in-8o ; III. La Cour et la ville. La Vie et la mort, 1 vol. in-8o.