La preuve la plus caractéristique de l’activité nationale au Japon depuis la guerre est certainement dans l’effort fait pour développer et pour améliorer le système d’éducation publique. Quiconque a suivi de près le cours des événemens et le progrès général du pays depuis un an a remarqué l’intérêt croissant qu’il attache à toutes les questions relatives à la culture de l’esprit. Autrefois, les mesures économiques, le commerce seuls, absorbaient toutes les forces vives de la nation, aujourd’hui une protection non moins puissante, active et enthousiaste s’étend à tout ce qui peut élever le niveau de l’enseignement. Au printemps dernier (1907), des témoignages publics ont manifesté d’une manière éclatante les tendances du gouvernement japonais et
- ↑ Je dois tout particulièrement remercier les autorités et les hommes éminens qui sont à la tête du mouvement intellectuel au Japon : le comte Okuma, président de l’École Supérieure de Tôkyô, le baron Hamao, président (recteur ; de l’Université impériale et les professeurs des autres écoles publiques et privées qui ont bien voulu m’aider dans mes recherches.