Page:Revue des Deux Mondes - 1907 - tome 40.djvu/445

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
École des élèves-officiers à Brest.
EXAMEN D’ENTRÉE


Examen écrit Examen oral
Narration française Géométrie élémentaire
Un problème d’arithmétique (de la force des candidats à l’École des arts et métiers) Algèbre et trigonométrie rectiligne.
Un problème d’algèbre (équations du 2e degré, à 1 inconnue). Histoire (de Henri IV au traité de Francfort).
Un problème de géométrie élémentaire Manuel du gabier.
Une carte muette à remplir. — canonnier.
— torpilleur.
— fusilier.
— timonier.


Cours professés à l’École navale (Borda). Cours professés à l’École des élèves-officiers
Littérature française Algèbre et trigonométrie
Histoire maritime française Mécanique élémentaire
Géographie générale Mécanique du navire. Calcul du déplacement. Stabilité
Analyse Astronomie et navigation — Calculs nautiques
Mécanique Physique. — Optique, chaleur, électricité
Physique et chimie. Machines
Architecture navale Français
« Histoire maritime de la France (de Colbert à nos jours)
Cours pratiques Calculs nautiques
« Manœuvre
« Machines
« Artillerie
« Infanterie
« Torpilles

On remarquera (examen d’entrée à l’École des élèves-officiers) les parenthèses atténuantes :

Un problème d’arithmétique (de la force des candidats à l’École des arts et métiers ; )

Un problème d’algèbre (équations du deuxième degré, à une inconnue).

Autrefois, cinq ou six maîtres par an arrivaient au grade d’enseigne de vaisseau. C’étaient de vieux serviteurs, résistans, travailleurs, connaissant à fond les choses de leur métier. L’épaulette d’officier était le couronnement de leur belle carrière faite de dévouement, de discipline et d’honneur. Ils passaient tard, et la limite d’âge les atteignait au grade suivant (lieutenant de vaisseau).

Alors, le règlement n’admettait aux concours que les sous-officiers des spécialités de la manœuvre, de la timonerie, de la mousqueterie,