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la Chambre de commerce d’exportation, présidée par M. Fournier, la Chambre des Négocians commissionnaires et du Commerce extérieur, présidée par M. Stetten, la Chambre syndicale des Importateurs et Exportateurs de France, présidée par M. Louis Gautreau, enfin les trois grands groupemens de chambres syndicales dirigés respectivement par MM. Pinard, Muzet et Expert-Bezançon.

En résumé, et pour terminer, nous dirons que la France ne doit point s’effrayer des progrès considérables faits par le commerce et l’industrie dans les pays qui nous entourent. Nous avons un élément que nos rivaux ne nous enlèveront pas, c’est le sentiment artistique que nous savons introduire dans tous nos produits. Il faut aussi tenir compte du réveil qui se manifeste depuis quelque temps parmi nos négocians, nos conseillers du Commerce extérieur, nos consuls, nos Chambres de commerce en France et à l’étranger, enfin, des efforts très remarquables de notre ministère du Commerce et de notre ministère des Affaires étrangères. A notre excellent Office national du Commerce extérieur, que nous allons renforcer par l’extension de nos attachés commerciaux, nous devrons ajouter, dans un avenir aussi prochain que possible, l’amélioration matérielle de nos grands ports, la création de zones franches, de foires dans le genre de celle de Leipzig, d’une Bourse à Paris du Commerce extérieur et surtout d’une Banque du Commerce d’exportation. Mais, au-dessus de toutes ces mesures, nous devons nous efforcer de modifier nos mœurs politiques et notre système d’éducation nationale, car, pour nous, le mot de la Fin sera, une fois de plus : tant valent les hommes, tant valent les choses !


JACQUES SIEGFRIED.