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que tu ne dépenses pas tes sous, car, moi, on me donne toujours quelques petites pièces parce que je suis gentille[1]. »


Parmi tant d’œuvres constituées pour défendre et protéger l’enfance contre les misères sociales et les misères physiques et aussi pour l’instruire, l’élever et la former, il faut nécessairement choisir. Elles sont nombreuses, — car les hommes en ont créé de leur côté, et aussi, s’inspirant d’autres idées et obéissant à d’autres principes, des femmes imbues d’esprit laïque et de libre pensée, — et pourtant elles ne suffisent pas encore. Mais, de toutes celles qu’a fondées le mouvement féminin que nous étudions, les œuvres de Mlle Gahéry, de Mlle Chaptal, de Mme de Diesbach, de Mme Lucie Faure-Goyau, sont assurément les plus caractéristiques par leur organisation, leur influence et leurs résultats. En exposant quelles œuvres ont été conçues et organisées pour la protection de la jeune fille qui travaille, il nous faudra donc établir encore une sélection, qui ne diminue en rien la valeur des efforts que nous serons obligés de passer sous silence.


PAUL ACKER.


Une œuvre

  1. Journal de la Ligue fraternelle des Enfans de France, septembre 1903, mai 1905, mars 1906.