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LE GUETTEUR.

Hu et hu !

L’AMOUREUX.

Pou ai geü En la chambre de joie,

LE GUETTEUR.

Hu et hu !

L’AMOUREUX.

Trop m’a neü L’aube qui me guerroie.

VII
L’AMOUREUX.

Se salve l’onor Au Criator Estoit, tot tens voudroie Nuit feïst del jor ; Ja mais dolor Ne pesance n’avroie.

le GUETTEUR.

Hu et hu !

L’AMOUREUX.

Bien ai veü De biauté la monjoie.

LE GUETTEUR.

Hu et hu !

L’AMOUREUX

C’est bien seü. Gaite, a Dieu tote voie ! </poem>


On pourrait aussi, gardant la même distribution du dialogue, se représenter un jeu plus animé, analogue à telle de nos rondes enfantines : La Tour, prends garde, par exemple. Les propos que nous prêtions au « compagnon » de l’amoureux, on les attribuerait à un chœur de danseurs ; ils représenteraient la Tour, c’est-à-dire l’ensemble des forces complices qui protègent les