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et à la pureté de vos cœurs ; tendre salut évangélique qui m’arrive à travers Clarens. Vous avez pris maintenant vos quartiers d’hiver : vous en avez de Gryon pour quelque temps, mais je suis sûr que le samedi soir le soleil vous tente encore avec les belles gelées, et que vous faites toujours le pèlerin. J’ai su vos luttes anti-hégéliennes, j’aurais bien voulu me retrouver dans cette même salle comme auditeur et spectateur :

Suave, mari magno

« Suivez-vous toujours votre pensée de grand ouvrage ?