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LA POÉSIE PROVENÇALE
DU MOYEN ÂGE
II[1]
LA POÉSIE POLITIQUE CHEZ LES TROUBADOURS
- Raynouard : Choix de poésies originales des troubadours, t. IV et V, Paris, 1819-20. Ch. de Tourtoulon : Jayme Ier le Conquérant, roi d’Aragon, Montpellier, 1863-67. — E. Boutaric : Saint Louis et Alfonse de Poitiers, Étude sur la réunion des provinces du Midi et de l’Ouest à la couronne, Paris, 1870. — P. Meyer : La Chanson de la Croisade contre les Albigeois (Société de l’Histoire de France), Paris, 1875-79. — A. Stimming : Bertran de Born, sein Leben und seine Werke, Halle, 1879. — E. Levy : Guilhem Figueira, ein provenzalischer Troubadour, Berlin, 1880. — A. Thomas : Poésies complètes de Bertran de Born (Bibliothèque méridionale, I), Toulouse, 1888. — C. Chabaneau : Biographies des Troubadours (Extrait de l’Histoire de Languedoc, t. X), Toulouse, 1885 ; Varia provincialia, Paris, 1889. — C. Appel : Provenzalische Inedita, Leipzig, 1890 ; Provenzalische Chrestomathie, Leipzig. 1895 : Poésies provençales inédites, tirées des manuscrits d’Italie, Paris, 1898. — E. Berger : Blanche de Castille, 1895. — C. de Lollis : Vita e poésie di Sordello di Goito (Romanische Bibliothek, XI), Halle, 1896. — R. Zenker : Die Gedichte des Folquet von Romans (Romanische Bibliothek, XII), Halle, 1896. — M. Scherillo : Articles sur Bertran de Born dans la Nuova Antologia, 1er, 16 août, 1er sept. 1897. — J. Goulet : Le troubadour Guilhem Montanhagol (Bibliothèque méridionale, IV), Toulouse, 1898.
De tous les genres lyriques cultivés par les troubadours, le sirventés historique et politique est vraisemblablement celui qui a été le moins épargné par le temps. Le sirventés, quel qu’en fût le sujet, était moins estimé que la chanson, dont un caprice
- ↑ Voyez la Revue du 15 janvier 1899.