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CORRESPONDANCE

L’ÉPILOGUE DE FRÉDÉGONDE

À la suite de l’article de M. Jules Lemaître sur la Frédégonde de M. Dubout, paru dans le numéro de la Revue du 1er juin 1897, l’auteur de cette pièce nous a adressé, par ministère d’huissier, la réponse qu’on va lire.

Le tribunal de la Seine, — nos lecteurs le savent déjà, — avait fait droit à notre réclamation, tout en reconnaissant en principe le droit de réponse de M. Dubout, mais en considérant que sa réponse « était de nature à atteindre dans leur considération littéraire et dans leur autorité critique » les personnes qui y étaient nommées ou désignées, et dont les appréciations étaient opposées ou comparées à celle de M. Jules Lemaître.

La Cour de Paris, — et, après elle, la Cour de Cassation, — en ont jugé autrement. De par justice, nous sommes condamnés « à insérer dans le plus prochain numéro de la Revue des Deux Mondes qui sera publié après le jour où l’arrêt sera passé en force de chose jugée, la réponse de M. Dubout contenue dans sa sommation du 27 août 1897, en même place et en mêmes caractères que l’article auquel il est répondu, et ce à peine de 100 francs de dommages-intérêts par chaque numéro de retard, pendant deux mois, passé lequel délai il sera fait droit. »

Voici donc la « réponse » de M. Dubout :

Frédégonde fut représentée, pour la première fois, à la Comédie-Française, le quatorze mai dernier. C’est à la critique de M. Jules Lemaître, publiée le premier juin dans la Revue des Deux Mondes, que je réponds aujourd’hui.