simple milice tout au plus bonne au service de garnison. Elles ont, peu à peu, pris un caractère tout autre, le gouvernement hongrois s’étant constamment efforcé de donner à la landwehrhonved une réelle valeur militaire : la landwehr cisleithane a suivi le mouvement, et actuellement les deux landwehrs fournissent plus du quart des unités de campagne de première ligne. Le contingent annuel se répartit approximativement de la façon suivante :
Armée commune | 101 200 hommes |
Réserve de complément | 20 300 — |
Landwehrs avec leurs réserves de complément.. | 22 500 — |
« « « « « | 6 000 — |
Total | 150 000 hommes |
Les effectifs de mobilisation de l’armée austro-hongroise comportent aujourd’hui 2 076 000 soldats instruits, 442 000 hommes sans aucune instruction.
La loi du 8 mars 1888 sur le recrutement de l’armée prescrit que tout Italien valide doit personnellement le service militaire depuis 20 ans jusqu’à l’âge de 39 ans révolus.
Chaque contingent est réparti en trois catégories et versé dans :
- L’armée active et sa disponibilité ;
- La milice mobile ;
- La milice territoriale.
Les hommes des deuxième et troisième catégories, bien qu’astreints à quelques réunions et obligations militaires, doivent être considérés comme non instruits. En vue de renforcer le nombre des hommes exercés, l’autorité militaire italienne a cherché à augmenter le nombre des élémens de première catégorie, en élevant le chiffre du contingent d’activité et en diminuant d’autant l’effectif de la deuxième catégorie ; afin d’éviter un dépassement d’effectifs budgétaires, un certain nombre d’hommes sont renvoyés après deux ans de service actif. C’est là un acheminement au service de deux ans.
Grâce à ces dispositions, l’armée italienne pourra, au 1er janvier 1899, avoir sur ses contrôles un nombre d’hommes instruits suffisant pour constituer ses différentes unités sur le pied de guerre, sans qu’il soit nécessaire, comme on le faisait précédemment, de prendre pour ces formations des hommes de deuxième et troisième catégories, ayant pour la plupart peu ou point d’instruction et par suite d’une valeur militaire fort douteuse.