Ces métaux précieux dont nous avons esquissé, dans un précédent travail[1], l’histoire marchande sous la forme abstraite de lingots, nous apparaissent ici sous leur aspect usuel, fractionnés en moyennes et petites parcelles que l’on nomme des pièces de monnaie ; soit que ces monnaies existent réellement, comme notre franc d’aujourd’hui, comme le teston d’argent ou le louis d’or d’autrefois, soit que, sans exister métalliquement, elles signifient seulement un certain poids de métal, comme le talent des Grecs, le sesterce des Romains, ou la livre tournois d’avant 1789. De là deux sortes de monnaies : l’une réelle, l’autre de compte.
Bien que notre unité monétaire soit depuis un siècle le franc, l’usage de l’ancienne « monnaie de compte » n’est pas tellement
- ↑ Voyez la Revue du 15 avril.