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LES
DUPOURQUET
MŒURS DE PROVINCE.
DEUXIÈME PARTIE[1].
XIX.
Les jeunes époux habitaient au Vignal à l’entière satisfaction de tous.
George en avait, dès le début, manifesté le désir, appréciant par-dessus tout le confort, la vie large, les appartemens clos, trois choses vainement cherchées dans sa gentilhommière en ruines, « son nid à chouettes, » disait-il dans l’intimité, lorsqu’il ne posait pas pour les ancêtres.
Les d’Escoublac avaient bien protesté, regrettant l’aisance tardive et d’autant plus appréciable qu’eût apportée chez eux la dot de Thérèse ; mais devant les généreuses promesses de leur fils, bien plus apte à leur venir en aide en restant au Vignal, ils s’étaient
- ↑ Voyez la Revue du 15 décembre.