d’assumer de nouvelles charges par ses contrats récens avec la Compagnie royale des Chemins de fer portugais ; mais le rendement de l’ensemble de son réseau est bon et représente déjà une plus-value de 2 millions. Le Saragosse et les Andalous ont un peu faibli à 305 et 465.
La Banque de France s’est tenue au-dessus de 4,400, les bénéfices du premier semestre ayant paru de bon augure pour le reste de l’exercice. La discussion du projet de loi portant renouvellement du privilège est décidément ajournée à la session d’automne ; au moins, le rapport de la commission pourra-t-il sans doute être déposé avant la séparation des chambres.
La Banque de Paris s’est tenue très calme, un peu au-dessus de 800 avant le paiement des 25 francs formant le solde de son dividende de 1890, un peu au-dessous depuis. Cet établissement attend le retour d’une occasion favorable pour reprendre la conversion de la Dette de Cuba.
Le Crédit foncier a regagné aussi une partie de son coupon détaché le 6 juillet ; la Bourse s’est raffermie en partie, dans ces derniers jours, sur l’attente de la nouvelle émission d’obligations du Foncier. L’autorisation ministérielle nécessaire n’a pas encore été donnée.
Le Comptoir national d’escompte a quelque tendance à faiblir. On craint qu’il ne soit engagé plus qu’il ne serait désirable dans les affaires portugaises où l’ont entraîné des opérations d’avances d’abord, remontant à plus de six mois, puis l’entreprise de la Régie des Tabacs dont l’émission manquée a précipité la crise.
Le Comptoir d’escompte ancien a fléchi, au moment de la dernière liquidation, à 250. Il se relève maintenant à 270. Un projet de concordat, élaboré par un groupe d’actionnaires des Métaux et présenté par eux au liquidateur de cette dernière société dont le Comptoir d’escompte ancien est le principal créancier, n’offre que peu de chances d’être accepté par toutes les parties. Le liquidateur du Comptoir d’escompte ancien maintient les droits des créanciers sur la totalité de l’actif qui atteint de 40 à 50 pour 100 des créances dans les plus mauvaises conditions. L’action des Métaux, valeur d’espérance ou de simple illusion, n’a cessé de reculer, et finit à 37.50.
Le Crédit lyonnais est ferme, en légère reprise à 805, le Crédit mobilier abandonné à 370, la Société générale oubliée à 485, la Banque russe et française éteinte à 325. Rien de réconfortant pour les actionnaires de cette Société n’est encore venu des rives du Rio de la Plata
La Banque ottomane a été ramenée de 587.50 à 576.25, après avoir passé par 567.50. Ces deux derniers cours s’entendent, coupon de 17 fr. 50 détaché. C’est déjà une reprise de 0.25, corollaire de l’amélioration des fonds turcs.
Le directeur-gérant : CH. BULOZ.