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LES
FACULTES FRANCAISES
EN 1889

III.[1]
L’AVENIR : LES UNIVERSITÉS.

Il reste aux Facultés, disions-nous en terminant notre dernière étude, une phase décisive à traverser. Cette phase, c’est la constitution d’un certain nombre d’Universités. Là est l’aboutissant organique et nécessaire de leur évolution. Ce que tous les ouvriers de leurs progrès, en elles-mêmes et hors d’elles-mêmes, n’ont cessé de voir au bout de leurs efforts, avec une clarté croissante, à mesure que se développait cette épigenèse que nous avons décrite, ce sont ces communautés savantes où s’enseigne, se cultive, se perfectionne et s’accroît la science dans son ensemble, ateliers divers, sans doute, appliqués à des besognes différentes, mais largement ouverts les uns sur les autres, coordonnés les uns aux

  1. Voyez la Revue du 15 décembre 1889 et du 15 février 1890.