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NI DIEU NI MAITRE. 851 JEAN. Est-ce que monsieur est souffrant? PIERRE. Non... ce n’est rien!.. Allez!.. Prévenez madame... J’entends sonner, c’est peut-être elle... (jean sort.) Ah! quelle souffrance! Ah! Ah! (il se rapproche du fauteuil en chancelant, avec des soubresauts de tout le torse et s’assied lourdement.) Les jambes se prendront, a-t-il dit!.. Elles sont prises... Ah!.. Ah!.. Ah!.. Cette souffrance est into- lérable... Des lames de fer rouge qui traversent ma chair... Ah !.. Ah!., les voilà, les douleurs fulgurantes. SCÈNE HUITIÈME PIERRE, THÉRÈSE. THERESE, ouvrant précipitamment la porte< Eh bien, Pierre que me dit-on?.. Tu es souffrant?., (s’arrêtant en face de îm.) Ah! mon Dieu, qu’as-tu donc? PIERRE. Je le sais maintenant, ce que j’ai... Ah! ma pauvre femme, je suis bien malade, va!.. Ah!.. Ah! quelles secousses, quelle tor- ture! THERESE, criant et courant pour sonner. Jean ! . . Jean !.. Au secours ! . . PIERRE, se redressant et lui mettant la main sur la bouche. Tais-toi!.. Qu’est-ce que nous deviendrions, si l’on savait, mal- heureuse ! George Dure y. (La dernière partie au prochain n°.)