Page:Revue des Deux Mondes - 1890 - tome 100.djvu/790

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
UNE
GRANDE VILLE ANGLAISE

LIVERPOOL.

LES ASSOCIATIONS ET LES GREVES.

Il n’y a guère aujourd’hui de questions plus palpitantes que celles qui ont trait aux associations patronales et ouvrières, aux grèves ou aux rapports entre le capital et le travail. Les manifestations, d’ailleurs en grande partie pacifiques, auxquelles l’Europe a assisté le 1er mai ont imprimé à la controverse publique un nouvel élan, et il semble que ce soit désormais, dans les nations industrielles, la principale tâche des parlemens d’approfondir l’étude des problèmes sociaux et, s’il est possible, d’en préparer la solution. L’auteur de ces lignes n’a pas la prétention d’examiner sous toutes leurs laces les multiples aspects de ce grave sujet. Il a cherché à montrer aux lecteurs de la Revue la manière dont sont évitées, sinon entièrement résolues, dans une grande ville de l’Angleterre, les difficultés avec lesquelles les classes sont aux prises. Il s’est