Page:Revue des Deux Mondes - 1884 - tome 64.djvu/168

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
OSWALD HEER
ET
SON OEUVRE

I.
LA SUISSE PRIMITIVE.

I. Flora tertiaria Helvetiœ, 3 vol. Winterthur, 1855-59, fol. C. 156 tab. color. et mappa geol. — II. Recherches sur le climat et la végétation du pays tertiaire, trad. par Gandin. Winterthur, 1861, fol. avec 2 pl. — III. Vorweltliche Flora der Schweiz. Zurich, 1875-77, 70 planches. — IV. Die Urwelt der Schweiz, 2e édit. Zurich, 1877. — V. Le Monde primitif de la Suisse, trad. par Is. Demole. Genève et Bâle, 1872 ; H. Georg.

C’est en septembre dernier que la Suisse, et l’on peut dire l’Europe, — tellement le renom de l’homme était universel, — ont perdu en Oswald Heer un des naturalistes les plus féconds, les plus acharnés au travail, celui peut-être auquel la science, encore nouvelle, des végétaux fossiles est redevable de ses plus grands progrès. Non-seulement dans son pays, mais bien au-delà, aussi loin que les explorateurs ont pu pénétrer, du Portugal au fond de la Sibérie, de Sumatra au Spitzberg, du Nebraska au Devonshire, en Saxe, en Autriche, en Russie, partout, en un mot, où, depuis trente ans, des plantes fossiles ont été signalées, le nom d’Oswald Heer se trouve invariablement uni à la publication de ces plantes, à la détermination de leur âge, à la définition de toutes les circonstances qui