Le 11 décembre dernier, dans la grande galerie des sarcophages au musée romain du Laterano, devant une nombreuse assistance qui comptait des cardinaux, des princes, des ambassadeurs, beaucoup d’amis de l’archéologie et de l’histoire, un comité international, composé du président de l’académie romaine d’archéologie chrétienne, du directeur de l’institut archéologique allemand, et du directeur de l’école française de Rome, offrait au commandeur J.-B. de Rossi une médaille d’or à l’occasion de sa soixantième année et, comme un reconnaissant hommage pour ses beaux travaux.
C’est souvent fête à Rome pour les archéologues. Chaque mois ou chaque semaine, peu s’en faut, ce sol fécond, ces riches bibliothèques, ces merveilleux musées livrent quelqu’un de leurs secrets, ou bien, des diverses régions de l’Italie, on apprend quelque découverte. C’est fête quand une fouille, sur un point de la ville, après avoir excité quelque temps l’attention publique, la récompense par un succès; quand la pioche, en abattant un vieux mur, fait rouler les débris de