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LA
GUERRE DE FRANCE
— 1870 – 1871 —

IX.

LE SIÉGE DE PARIS ET LE GENERAL TROCHU.[1].


I. Histoire de la défense de Paris en 1870-1871, par le major de Sarrepont. — II. Journal du siège de Paris, par M. George d’Heylli. — III. L’Empire, et la défense de Paris devant le jury de la Seine, par M. le général Trochu. — IV. Gouvernement de la défense nationale, par M. Jules Favre. — V. Le Siège de Paris, opérations du 13e corps et de la troisième armée, par M. le général Vinoy. — VI. La Marine au siège de Paris, par M. le vice-amiral de La Roncière Le Noury. — VII. Le Moniteur prussien de Versailles. — VIII. Opérations des armées allemandes depuis la bataille de Sedan jusqu’à la fin de la guerre, par W. Blume, major au grand état-major prussien, traduction du capitaine Costa de Cerda. — IX. Opérations du Ve corps prussien dans la guerre contre la France, par le capitaine Stieler von Heydekampf, traduit par le capitaine Humbel, etc.

V.

L’ARMISTICE ET LES NÉGOCIATIONS DE VERSAILLES.

On dit qu’à la nouvelle de l’arrivée d’un plénipotentiaire parisien à Versailles M. de Bismarck, saisi d’une gaîté altière devant les officiers de son entourage, se mit à siffler l’hallali en s’écriant : « La bête est morte ! » Du moins la « bête, » pour parler le langage prussien, avait fièrement tenu fête à ce chasseur de nations, avant de tomber non pas morte, mais épuisée. Au moment de succomber, Paris, comme un sanglier acculé, haletant et encore formidable, tenait toujours son ennemi à distance. Une heure avant de

  1. Voyez la Revue du 15 septembre, du 15 octobre, du 15 décembre 1672, du 1er  mars, du 15 mai, du 15 juin, du 15 juillet et du 1er  septembre 1873.