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L’ÉGLISE ROMAINE
ET
LE PREMIER EMPIRE
— 1800 — 1814 —
XX.
LE CONCILE NATIONAL. — TROISIÈME PARTIE[1].
I. Mémoires du cardinal Consalvi. — II. Œuvres complètes du cardinal Pacca. — III. Correspondance du cardinal Caprara. — IV. Correspondance de Napoléon Ier. — V. Dépêches diplomatiques et documens inédits français et étrangers, etc.
I
« L’objet unique et exclusif du concile de 1811, dit l’abbé de Pradt, qu’il nous faut souvent citer parce que c’est lui qui a le mieux exposé le point de vue auquel s’était placé l’empereur, était de régulariser l’ordre de l’institution canonique et de pourvoir à ce que désormais elle ne pût être arrêtée par aucune autre cause que les empêchemens qu’opposerait le pape aux impétrans. La question élevée entre le saint-siège et les princes était là tout entière. Le reste ne comprenait que des accessoires… La demande de l’empereur était puisée dans la nature des choses. Elle mettait fin à l’arbitraire, à l’injustice envers les églises et les titulaires. Elle réglait un ordre fixe et raisonnable. Grâce à lui, les querelles entre
- ↑ Voyez la Revue du 1er février.