Très chaud.
Oui, très chaud.
Nous nous sommes donc tous perdus ! Mais qu’avez-vous ? Vous paraissez…
Je n’ai rien. Portez vos consolations à madame, qui sans doute en a plus besoin que moi.
Qu’y a-t-il, dites-moi ? Vos yeux sont humides, chère madame, cela est donc sérieux ?
Je viens de rire aux larmes, rien de plus. C’est aussi simple que cela. Voilà pourquoi j’ai les yeux humides… Madame a des histoires qu’elle raconte si gaîment ! (Monsieur Davoy fait deux pas vers madame de Queyrel.)
Vos histoires à vous, madame, sont tout aussi piquantes que les miennes.
Voyons, voyons…
Tout aussi piquantes que les miennes ! ma gaîté baisse pavillon devant la vôtre.
C’est trop de bonté, je vous rends grâce. (M. Davoy se retourne vers madame Valéry.)
Il n’y a pas de quoi !
Je fais de mon mieux pour égayer les gens ; mais vous y excellez aussi.
De grâce, mesdames, mes chères dames, calmez-vous, je vous en conjure.
Madame a sans doute des raisons excellentes pour ne point se calmer immédiatement.
Je me calme quand il me plaît, madame.
Vous êtes bien heureuse, moi, je me calme quand je peux.
Chacun fait suivant ses moyens.
Ah ! mon Dieu ! je commence à comprendre. Je suis navré, véri-