malheur un dévoûment... Adieu!... Merci... Adieu!... (Elle fait un mouvement pour sortir.)
Ange !
Un pauvre ange terriblement déchu. Mes ailes sont brisées, et je ne sais plus où j’en suis.
Appuyez-vous sur moi. Disposez de mon bras, de mon sang, de ma vie, de mon salut éternel; commandez-moi des choses héroïques, effroyables, impossibles !
Je ne vous commande rien,... pas même de m’adorer.
Auriez-vous donc le cœur de me le défendre?
Oui!... Non!... Je ne sais pas...
Diane, vous m’aimez!... Dieu nous a créés l’un pour l’autre. Jusqu’à ce jour tout a été méprise dans votre vie et dans la mienne; mais nous devions nous rencontrer enfin.
Vous croyez ?
Je le jure par vos grands yeux effarés, par votre cœur qui bat,… par ces lèvres...
Henri !
Ah ! l’univers est à moi !... (Il la presse sur son cœur et l’embrasse. Silence.)
C’est pour la vie, n’est-ce pas?
Certes ce n’est pas moi qui ferai la sottise de rompre avec un petit être aussi délicieux.
Vous sentez-vous capable de m’aimer sans arrière-pensée?
Assurément, comment l’entendez-vous?
Le souvenir?...
Moi, jaloux du passé? Vous me faites injure.